• Chirurgie psychique aux Philippines

    Allez...on s'accroche, on regarde jusqu'au bout, et on n'en croit plus ses yeux....

    Tout simplement impressionnant et fascinant...!?


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    1964-2014: les incroyables prédictions de l'auteur de science-fiction Isaac AsimovCrédit photo : Abode of Chaos 

     

     Tandis qu'il visitait l'Exposition Universelle de New York,en 1964,  l'un des plus grands auteurs de science-fiction de tous les temps, Isaac Asimov, se lançait dans un petit jeu et tentait de prédire le monde  tel qu'il l'imaginait en 2014. 

    50 ans plus tard, ses pronostics ont été republiés par New York Time.

    Sa vision est tellement proche de la réalité que c'en est presque effrayant. Quelques citations: 

    "En 2014, seuls des vaisseaux sans équipage humain auront atterri sur Mars, même si une expédition humaine sera en préparation et une colonie martienne déjà imaginée".

    Curiosity est un robot de la NASA. Il a été déployé sur le sol de la "planète rouge" en août 2012 dans le cadre de la mission Mars Science Laboratory. C'est le quatrième engin envoyé sur Mars par la Nasa, c'est aussi le plus imposant (899 kg) en raison des nombreux instruments scientifiques embarqués. 

    1964-2014: les incroyables prédictions de l'auteur de science-fiction Isaac Asimov

    Les images les plus spectaculaires du robot Curiosity. 

     

    La colonisation de Mars par l'Homme, un thème de science fiction maintes fois développé, est en passe de devenir une réalité. 

    Si aucun Homme n'a encore posé un pied sur la petite planète tellurique, de nombreux projets sont en cours, dont celui de la société hollandaise Mars One, qui veut envoyer des humains la coloniser d'ici 2023. Plusieurs dizaines de milliers de volontaires ont déjà postulé, alors que la société précise bien que c'est un aller sans retour...    

    Appel à volontaires assez fous pour prendre un aller simple pour Mars. 

    "Les robots ne seront pas très communs ni très performants, mais ils seront bien là".

     

    Kenshiro, le robot japonais fait "de muscles et d'os" 

    C'est le robot qui, à ce jour, possède une structure interne se rapprochant le plus de celle d'un être humain. Reste que les robots humanoïdes ne sont pas encore vraiment au point (intelligence artificielle, motricité) et sont éloignés  des robots aux cerveaux "positroniques" imaginés par Isaac Asimov..

     

    "Pour des courtes distances, des "trottoirs roulants" feront leur apparition dans les centre-villes".

    1964-2014: les incroyables prédictions de l'auteur de science-fiction Isaac Asimov

     

    "On se focalisera de plus en plus sur les moyens de transport qui ont le moins de contact avec le sol".

    Le dernier projet en date s'appelle "Hyperloop" et prévoit de transporter des passagers dans des tubes à basse pression, à une vitesse quasi-supersonique.

    1964-2014: les incroyables prédictions de l'auteur de science-fiction Isaac Asimov

    1964-2014: les incroyables prédictions de l'auteur de science-fiction Isaac Asimov

    l'Hyperloop serait de loin le plus rapide (plus de 1000km/h)
    Son design a été dévoilé lundi 31 août par l'inventeur et entrepreneur américano-sud-africain Elon Muk.

    "Des satellites synchronisés, en orbite, rendront possible les appels directs partout sur la planète"

    1964-2014: les incroyables prédictions de l'auteur de science-fiction Isaac Asimov

     

    1964-2014: les incroyables prédictions de l'auteur de science-fiction Isaac Asimov

    Un Touareg utilise son téléphone satellite, dans le nord du Mali, en plein désert. Une technologie rendue possible par un nombre toujours plus important de satellites envoyés dans l'espace. À tel point, d'ailleurs, que l'orbite terrestre est encombrée

    1964-2014: les incroyables prédictions de l'auteur de science-fiction Isaac Asimov

     de millions de débris qui constituent une pollution dangereuse.  

     

    "Les communications seront à la fois visuelles et auditives. Vous pourrez à la fois voir et entendre la personne à qui vous téléphonez. Les écrans serviront non seulement à communiquer, mais aussi à consulter des documents, lire des livres, regarder des photos".

     

    "En fait, en 2014, il est fort probable que lors des grandes expositions, des télévisions 3D à taille humaine diffuseront des ballets".

    Asimov (comme Aldous Huxley avant lui) s'est aussi intéressé aux problèmes liés à la natalité et la surpopulation. Constatant que le taux de natalité double tous les 40 ans, l'auteur de science-fiction prédisait:

    "En 2014, il sera fort probable que la population mondiale atteigne les 6 milliards 500 millions. Celle des États-Unis sera probablement autour des 350 millions".

    À ses yeux, le monde n'aurait donc que deux solutions :

    "Augmenter le nombre de morts", ou "Réduire le taux de natalité. Sans aucun doute, le monde de 2014 se sera entendu pour valider cette seconde méthode", lançait-il, optimiste.

    Aujourd'hui, la population mondiale atteint les 7,2 milliards d'individus, dépassant "légèrement" ses prévisions, selon un rapport de l'ONU publié en juin 2013. La population des États-Unis, en revanche, est un peu plus faible que prévu, soit 316 millions d'habitants, selon la Fedstat. 

     "Des repas entiers, semi-préparés, pourront être stockés au frigo et prêts à être consommés. Les équipements de cuisine pourront préparer des 'repas automatiques', chauffer l'eau et en faire du café"

     "Les appareils électriques n'auront plus besoin de fil électrique pour fonctionner, évidemment".

     "Évidemment"... Ordinateurs portables, téléphones portables, Internet (wifi)... aujourd'hui, tout devient sans fil. Mais comme le remarque Slate.fr, "il reste encore les câbles des chargeurs de tous ces appareils", indispensables pour les recharger. Sauf que l'électricité est en passe de se débarrasser de son fil, justement. De nombreuses entreprises et chercheurs tentent de mettre en place des technologies d'alimentation électrique sans fil. La révolution est proche. 

     

    "Beaucoup d'énergie aura été investie pour créer des véhicules avec des 'robot-brains' (cerveaux mécanisés)". 

     On connaissait le pilote automatique dans les avions de ligne, les métros sans conducteursGoogle prépare la voiture sans pilote, un de ses projets phares, tout comme Nissan, qui compte proposer ces voitures d'ici 2020. 

     

    Internet et autres prévisions

     

    Si Isaac Asimov n'a pas évoqué Internet en 1964, il l'a fait 25 ans plus tard (en 1989), lors d'une interview télévisée. Et, une fois de plus, ses prédictions -concernant l'évolution d'Internet, soit le web 2.0- sont d'une incroyable précision. L'interview, ci-dessous, est malheureusement en anglais: 

     Même en connaissant le génie de l'auteur du Cycle des robots et du Cycle de Fondation, la précision de ses pronostics a de quoi surprendre. Mais ce serait oublier qu'Isaac Asimov a quasiment inventé la robotique et les trois lois qui la régissent. Ce serait aussi oublier que les histoires de l'auteur, qui a connu un succès international, ont inspiré et influencé des scientifiques, des industriels et des artistes...  

     

    Pour les fans, c'est en tout cas très clair: Isaac Asimov était soit un membre de la Seconde fondation soit un historien du futur qui a trouvé un moyen de voyager dans le passé. Ça, ou alors le fait qu'il était d'une intelligence rare... 


     

     

    Visite de l’Exposition Universelle de New York de 2014 (ici)


    source http://www.lexpress.fr/culture/livre/1964-2014-les-incroyables-predictions-d-isaac-asimov_1277191.html#hfkO7wzZyRkVOoIy.99

     

     


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  • Pénélope Bagieu nous sensibilise avec un bon coup de crayon...

    Gros bruit !  

     

    La pétition de Bloom qui réclame l'interdiction du chalutage profond a recueilli 316 000 signatures, les compteurs ont littéralement explosé ! Bloom déclarait : "Le serveur a sauté face au nombre très important de connexions, nous tâchons de restaurer tout cela au plus vite. Attendez quelques heures avant de promouvoir la pétition, c'est HORRIBLE d'avoir attendu 10 ans pour que les gens s'emparent enfin du sujet et que la technique nous fasse défaut ! Mais nous y travaillons d'arrache-pied !


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  • C'EST NOEL AVEC BULLES...

    COCA REVIENT AVEC SES SPOTS DE NOEL ET TENTE LA RÉVOLUTION DE LA BONNE MORALE. 

     
    Après nous avoir offert en 2009, le slogan le plus simpliste du monde, "Ouvre un Coca, ouvre du bonheur", façon subtile de nous dire que leur implantation dans notre inconscient est telle (le sigle Coca est le deuxième symbole le plus reconnu au monde après l’expression " Ok") qu’ils pourraient se suffire d’un "Achetez", bref, après ce pied-de-nez, la marque nous propose donc de relancer l’esprit de Noël avec des bonnes actions. Quelle belle initiative !
    Que l’on trouverait encore plus belle si elle émanait d’une association caritative ou de l’Équipe de France (oui, ils sont qualifiés et bénéficient donc pour quelques semaines du statut « abbé Pierre »). C’est qu’une entreprise a le droit d’œuvrer pour le bonheur, mais pas quand son CA est de 32 milliards annuel (1.200€ chaque seconde) alors que selon la FAO, il suffirait de 22 milliards pour éradiquer la faim dans le monde. Un bénéfice qui cette année encore devrait avoisiner les 10 milliards de dollars.
    Alors, monsieur Santa (bodybuildé même s’il boit la boisson la plus sucrée du monde depuis 1931), appeler à la bonté, c’est comme Total qui nous inviterait à être prudent sur notre consommation d’énergie."


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  •  "AVEC SON ÉCORCE "CAMOUFLAGE", LE RAINBOW EUCALYPTUS EST L'UNE DES ESPÈCES D'ARBRES DES PLUS COLORÉES AU MONDE", AFFIRME Roberto Verzo (photographe)

     

     

     Source: http://www.lovethesepics.com/2013/01/living-rainbow-rainbow-eucalyptus-most-beautiful-tree-bark-on-earth-36-pics/


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  • Nous vivons à une époque où les nouvelles idoles, résonances de la vacuité, s’appellent Steve Jobs, Paris Hilton, Cristiano Ronaldo, Lady Gaga. Servie par une machinerie implacable, l’inculture de masse régie par l’interdit de penser hypnotise la jeunesse mondiale. Aucune contre-éducation formelle ne peut faire face à ce torrent d’images et de sons cumulatifs qui domine le quotidien de chacun. Sport, télévision, publicité sont devenus les piliers de la manipulation des consciences.

    Le soubassement premier de l’hégémonie capitaliste n’est plus fondé sur la coercition mais bien plutôt sur la séduction et la servitude volontaire. Depuis longtemps, l’industrie du spectacle est « le soupir de la créature opprimée, l’âme d’un monde sans cœur, comme elle est l’esprit de conditions sociales d’où l’esprit est exclu ». Elle est le nouvel opium du peuple pour reprendre les mots fameux de Marx relatifs à la religion. Par son caractère distrayant, l’industrie culturelle est un redoutable régulateur social, à la fois manifestation de l’ineptie existentielle et consolation sédative.

    Le sport-spectacle mobilise plus que jamais des capitaux invraisemblables et enrégimente des foules magnétisés à leur écran, distraites de leur misérable réalité sociale. Rien de plus chronophage que ces messes sportives qui colonisent l’espace public et canalisent les énergies des masses.

    Avides de pouvoir, des entreprises multinationales voire même des Etats (Dubaï, Qatar) spéculent sans compter sur ce processus rampant d’abrutissement. Le Qatar, organisateur de la coupe du monde 2022 pour un coût astronomique estimé à 50 milliards, a développé une véritable diplomatie sportive en rachetant notamment le club de Paris Saint-Germain et en créant un réseau de diffusion télévisé planétaire. « Contenu idéologique dominant, souvent exclusif même, des grands médias, des commentaires politiques, des ragots journalistiques, des conversations quotidiennes (y compris chez les intellectuels dits de gauche), le spectacle sportif apparaît comme une propagande ininterrompue pour la brutalité, l’abrutissement, la vulgarité, la régression intellectuelle » nous fait remarquer le sociologue français Jean-Marie Brohm.


    En ces temps tumultueux frappés par la paupérisation et le déficit de sens, le piège à con est de s’identifier aux totems de la réussite, du monde sportif ou du spectacle, qui occultent la réalité tragique du monde capitaliste. Enfants des favelas ou des quartiers populaires de Marseille, tous aspirent à la célébrité ou du moins s’inspirent des modes de consommation de leurs idoles. Déconnecté du réel, les jeunes reproduisent imbécilement les comportements des stars marchandisées jusque dans leur allure parfois biscornue, aux airs de prostituée des bas-quartiers de Rihanna à celui de métrosexuel bling-bling de Cristiano Ronaldo.

    La « téléréalité », qui a envahi l’espace télévisuel en l’espace de quelques années, n’est qu’un simulacre qui déréalise les foules assoiffées de célébrité. Vitrine de l’avilissement de l’être, ces programmes sont, avec ses antivaleurs, une métaphore de la société capitaliste. Stratégie sournoise, utilitarisme, trahison sont le lot de ces émissions qui gratifient les pratiques individualistes et narcissiques. Dans cette société scopique où chacun doit faire sa propre promotion, le consommateur devient lui-même à travers les réseaux sociaux et autres blogs un produit mis en scène.

    Il est encore plus difficile d’échapper à l’étreinte de la publicité qui est omniprésente et redoutablement efficace. Elle nous suit comme notre ombre, dans l’espace public comme dans la vie privée. Sidéré par la projection de l’image, l’être n’existe plus sans sa représentation. Le credo de la pub se résume à « Je dépense donc je suis ». C’est le fin du fin du fétichisme de faire croire que l’acquisition d’une marchandise a le pouvoir démiurgique de fonder la personnalité. Think different (mais surtout achète pareil) disait cyniquement le slogan d’une marque qui a œuvré plus pour l’homogénéisation de la société que pour l’émancipation des esprits. Chacun a l’illusion d’opérer un choix alors qu’il ne fait que se conformer à des stimuli comme des moutons de Panurge.

    Il est temps de discerner ce qui relève de nos propres jugements et ce qui procède des influences externes pour reprendre le contrôle effectif de nos vies. Une bonne dose d’intelligence critique est nécessaire pour sortir de l’ornière consumériste. Le véritable individualisme s’exprime dans le refus de ce mouvement collectif de dépersonnalisation et d’apathie politique.
    Source

    http://www.legrandsoir.info/la-stupidite-programmee.html


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  • Il est l’un des plus grands penseurs de notre époque. Un intellectuel d’une objectivité rare et non élitiste par conviction. Un linguiste devenu penseur de son monde et en particulier de sa communication dans la tradition des Guy Debord et autres Pierre Bourdieu.
    Ami intime de Jacques Lacan dont il disait que les théories étaient des escroqueries volontaires pour se jouer du monde parisien.

     
      Cet homme, donc, a résumé les 10 stratégies de manipulation des      masses. Et il est toujours bon de se les remémorer.

     ♦1 La stratégie de la distraction. Élément primordial du contrôle social, la  stratégie de la diversion consiste à détourner l’attention du public des  problèmes importants et des mutations décidées par les élites politiques  et économiques, grâce à un déluge continuel de distractions et  d’informations insignifiantes.

     ♦2 Créer des problèmes, puis offrir des solutions Cette méthode est aussi  appelée « problème-réaction-solution ». On crée d’abord un problème, une « situation » prévue pour susciter une certaine réaction du public, afin que celui-ci soit lui-même demandeur des mesures qu’on souhaite lui faire accepter. Par exemple: laisser se développer la violence urbaine, ou organiser des attentats sanglants, afin que le public soit demandeur de lois sécuritaires au détriment de la liberté. Ou encore : créer une crise économique pour faire accepter comme un mal nécessaire le recul des droits sociaux et le démantèlement des services publics.

    ♦3 La stratégie de la dégradation. Pour faire accepter une mesure inacceptable, il suffit de l’appliquer progressivement, en « dégradé », sur une durée de 10 ans. C’est de cette façon que des conditions socio-économiques radicalement nouvelles (néolibéralisme) ont été imposées durant les années 1980 à 1990. Chômage massif, précarité, flexibilité, délocalisations, salaires n’assurant plus un revenu décent, autant de changements qui auraient provoqué une révolution s’ils avaient été appliqués brutalement.

    ♦4 La stratégie du différé. Une autre façon de faire accepter une décision impopulaire est de la présenter comme « douloureuse mais nécessaire », en obtenant l’accord du public dans le présent pour une application dans le futur. Il est toujours plus facile d’accepter un sacrifice futur qu’un sacrifice immédiat. D’abord parce que l’effort n’est pas à fournir tout de suite. Ensuite parce que le public a toujours tendance à espérer naïvement que « tout ira mieux demain » et que le sacrifice demandé pourra être évité. Enfin, cela laisse du temps au public pour s’habituer à l’idée du changement et l’accepter avec résignation lorsque le moment sera venu.

    ♦5 S’adresser au public comme à des enfants en bas-âge. La plupart des publicités destinées au grand-public utilisent un discours, des arguments, des personnages, et un ton particulièrement infantilisants, souvent proche du débilitant, comme si le spectateur était un enfant en bas-age ou un handicapé mental. Plus on cherchera à tromper le spectateur, plus on adoptera un ton infantilisant. Pourquoi ? « Si on s’adresse à une personne comme si elle était âgée de 12 ans, alors, en raison de la suggestibilité, elle aura, avec une certaine probabilité, une réponse ou une réaction aussi dénuée de sens critique que celles d’une personne de 12 ans ». Extrait de « Armes silencieuses pour guerres tranquilles »

    ♦6 Faire appel à l’émotionnel plutôt qu’à la réflexion. Faire appel à l’émotionnel est une technique classique pour court-circuiter l’analyse rationnelle, et donc le sens critique des  individus. De plus, l’utilisation du registre émotionnel permet d’ouvrir la porte d’accès à l’inconscient pour y implanter des idées, des désirs, des peurs, des pulsions, ou des comportements…


    ♦7 Maintenir le public dans l’ignorance et la bêtise. Faire en sorte que le public soit incapable de comprendre les technologies et les méthodes utilisées pour son contrôle et son esclavage. « La qualité de l’éducation donnée aux classes inférieures doit être la plus pauvre, de telle sorte que le fossé de l’ignorance qui isole les classes inférieures des classes supérieures soit et demeure incompréhensible par les classes inférieures. Extrait de « Armes silencieuses pour guerres tranquilles »

    ♦8 Encourager le public à se complaire dans la médiocrité. Encourager le public à trouver cool  le fait d’être bête, vulgaire, et inculte…


    ♦9 Remplacer la révolte par la culpabilité. Faire croire à l’individu qu’il est seul responsable de son malheur, à cause de l’insuffisance de son intelligence, de ses capacités, ou de ses efforts. Ainsi, au lieu de se révolter contre le système économique, l’individu s’auto-dévalue et culpabilise, ce qui engendre un état dépressif dont l’un des effets est l’inhibition de l’action. Et sans action, pas de révolution!…

    ♦10 Connaître les individus mieux qu’ils ne se connaissent eux-mêmes. Au cours des 50 dernières années, les progrès fulgurants de la science ont creusé un fossé croissant entre les connaissances du public et celles détenues et utilisées par les élites dirigeantes. Grâce à la biologie, la neurobiologie, et la psychologie appliquée, le « système » est parvenu à une connaissance avancée de l’être humain, à la fois physiquement et psychologiquement. Le système en est arrivé à mieux connaître l’individu moyen que celui-ci ne se connaît lui-même. Cela signifie que dans la majorité des cas, le système détient un plus grand contrôle et un plus grand pouvoir sur les individus que les individus eux-mêmes. »

     


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  • LES TAMBOURS DE GAIA SE SONT REVEILLES

     Une nuit de pleine lune embrasée de feux de forêts d’eucalyptus australiens naufragés dans la vallée de l’Urubamba, près de Cuzco dans les Andes – sur les pentes déforestées et érodées de ce qui fut autrefois le berceau de la cornucopia des Incas et des peuples millénaires qui les précédèrent – Xochipelli le Rêveur rencontra Kokopelli le Porteur de Semences. Il lui asséna une question fatidique: il y a 14 000 années de cela, l’agriculture n’aurait-elle pas été le début du chaos social? Et il déclina coléreusement les dommages collatéraux de cette invention “tombée du ciel” après des millions d’années de chasse et de cueillette: surpopulation, monocultures,esclavage des animaux domestiques, établissement des villes avec leurs polices, leurs armées et leurs tribunaux afférents… et surtout, la destruction intégrale de la biosphère. Il lui asséna une seconde question fatidique: Monsanto, Syngenta, Bayer – et tous les criminels de l’agrochimie – ne constitueraient-ils pas l’aboutissement inéluctable de cette invention de l’agriculture? Jardin, gardien / warden, garden: les étymologies ne mentent jamais. Avons-nous donc, aujourd’hui, le droit ou le devoir de poser ces questions tabous? Surtout nous, l’Association Kokopelli, dont la mission essentielle est de protéger les semences libres, de favoriser l’expansion des jardins familiaux et de promouvoir toutes les techniques agro-écologiques qui permettent aux peuples de se libérer du joug des multinationales. Ce que nous faisons depuis 20 ans avec un enthousiasme d’autant plus expansif que nous sommes de plus en plus soutenus dans notre lutte pour la libération des semences et de l’humus. 

    Au fil de ces deux derniers milliers d’années, les tambours qui rythmaient la vie quotidienne des Peuples Premiers, des Peuples Indigènes, se sont tus, à jamais, de la Sibérie au Congo, de la Chine au Pérou … et sur toute la planète. Ces peuples qui n’avaient pas inventé le concept d’écologie – puisqu’il ne leur était pas venu à l’imagination de détruire les écrins de vie qui les nourrissaient – furent annihilés inexorablement par un syndrome connu sous le nom de détergent blanc plus que blanc.

    Nous sommes au coeur du génocide. Fukushima avec ses centaines de tonnes de combustible usé, et non recyclable, et surtout ses tonnes de plutonium sur le toit du réacteur 4, qui joue la Tour de Pise, représente à lui seul un événement d’extinction planétaire, sans même parler des centaines de tonnes d’eau radioactive qui s’en déversent quotidiennement dans l’océan pacifique et qui massacrent les dauphins, liquéfient les étoiles de mer… et annihilent toute la vie des abysses océaniques. Monsanto stérilise l’animal humain avec son glyphosate. La Libye, le pays le plus riche d’Afrique, a été “libérée” par des criminels et 100 à 150 000 Libyens y sont morts sous les bombes à uranium appauvri “made in France” et, aujourd’hui, tout le pays est ensanglanté par une guerre civile. Tous les jours, 36 000 enfants meurent de faim alors que des milliers de milliards de dollars sont dépensés, tous les ans, pour construire des armements, “sauver” des banques et financer une myriade d’ignominies. L’insécurité alimentaire prévaut de plus en plus et ne fera que s’empirer au fil du refroidissement planétaire global, de l’érosion des sols, de la pénurie en eau… et de la spéculation débridée sur les ressources agricoles par les banksters. 

     

    L’opposition contrôlée gangrène une grande partie des mouvements de la société civile. En Amérique latine, par exemple, les fondations Ashoka et Avina qui financent la lutte contre les chimères génétiques sont elles-mêmes financées par Monsanto ou par les fondations de Bill Gates et de Rockefeller… En Europe et en Amérique du nord, la plus grande partie des distributeurs d’aliments “biologiques” ont été rachetés par les grands cartels de l’agro-alimentaire: Nestlé, Cargill, Coca-Cola, etc. En France, par exemple, Lima et Danival ont été rachetés par Hain Celestial, aux USA, derrière lequel se cache l’argent de Monsanto, Walmart, Philipp Moris, City Group et Martin Lockeed. En France encore, acheter les produits bios de Bonneterre, de Bjorg, d’Evernat, d’Allos, de Tartex, d’Alter Eco… c’est participer à la prospérité du Hollandais Royal Wessanen, l’un des grands groupes Européens de l’agro-alimentaire. En France encore, 95 % des légumes bios commercialisés sont produits à partir de semences de variétés hybrides F1; ce qui signifie que le consommateur bio, par exemple, a une “chance” sur deux d’acheter un melon bio “Monsanto/Bayer/Syngenta” puisque ces trois groupes de la chimie possèdent la moitié des 250 variétés de melons inscrites dans le catalogue national du GNIS; ce qui signifie que de très nombreux maraîchers bios sont complices de la destruction de la biodiversité alimentaire. En France encore, l’association Kokopelli est “certifiée” bio par Qualité France, qui a été racheté par Bureau Véritas, l’un des leaders mondiaux du contrôle industriel. Dans le Tiers-Monde, l’IFOAM (la fédération internationale de l’agriculture biologique) rabat du petit paysan pauvre pour produire du bio, et encore plus de bio, au service de l’export vers les pays riches, au service de l’industrie bio, et donc au service de l’industrie tout court. Ad nauseam.

    Et tout le monde se tait, ou presque. Surtout, rester politiquement correct, ne pas faire de vagues, ne pas traiter de criminels les gangsters, de tous bords politiques, qui vont “libérer” les pays regorgeant de pétrole, de gaz ou d’or. Et surtout ne pas cracher dans la soupe – et jamais dans la soupe bio! Est-il bien raisonnable de rédiger un éditorial enflammé pour la revue de l’Association Kokopelli alors que notre objectif est de distribuer des semences gratuites dans tout le Tiers-Monde mais aussi d’en vendre toujours et toujours plus, en Europe, pour payer les charges salariales et tous les nouveaux impôts que l’Etat voyou, et corrompu, ponctionne pour sauver les banques et son système en effondrement pitoyable? Sans même évoquer le coût sans cesse croissant de la “consommation” alors que nos sachets de semences sont toujours strictement au même prix depuis sept années.

    Aujourd’hui, encore et toujours, je suis empreint d’une Rage transpersonnelle et je la revendique comme une arme d’éveil et d’impulsion régénératrice. Vous avez bien dit “arme”? Je le dis. Nous sommes en guerre mais cette guerre, ce n’est pas nous qui l’avons lancée, ce sont les psychopathes prédateurs. Et c’est une guerre inexorable à l’encontre de la Vie et ces déments iront jusqu’au bout de leur folie meurtrière. Les biologistes de Monsanto, de Syngenta, de Bayer, de BASF, de Limagrain et de tous les autres criminels de l’agrochimie, n’ont-ils pas les mêmes diplômes et les mêmes doctorats que les biologistes courageux (Vélot, Séralini, Putszai…) qui s’opposent à leurs chimères génétiques et autres abominations? Ils ont les mêmes mais c’est leur Intention qui diffère. Les uns sont des dé-générés qui se sont éloignés de l’humanité et de l’humanisme et ils sont au service de la propagation de la Mort; tandis que les autres sont au service de la protection de la Vie.

    Ce n’est pas l’amour qui nous a plongés dans ce génocide immonde et ce n’est pas l’amour qui va nous en sortir. Où sont les Mâles, les Guerriers, les Hommes dignes de ce nom? Où sont les Guerrières, les Femmes dignes de ce nom qui vont guider et soutenir les Hommes dans la protection du fruit de leur matrice génératrice et dans la protection des fruits de la matrice généreuse de la Terre-Mère? Vers la mi-septembre, j’ai participé avec Blanche Magarinos-Rey, notre avocate, à un forum à Bâle (au coeur du prestigieux Jardin Botanique de cette ville) dont l’objectif était supposément de rassembler la mouvance des Gardiens de Semences en Europe. Nous n’y avons vu qu’une poignée de jeunes Guerrières et Guerriers mais une pléthore, par contre, de vieux croutons et de vieilles croutonnes sclérosées au service de la technocratie, fût-elle “bio”, au service de l’industrie bio, donc de l’industrie.

    Je me suis contraint à des années de silence parce que j’engage notre association dès que j’ouvre la bouche sur des sujets divers et variés: arnaque du réchauffement climatique anthropique, dénonciation des nécrocarburants, protection des plantes instructrices et sacrées, traduction intégrale – et offerte gratuitement sur mon site Liberterre.fr – de l’oeuvre du shaman mystique John Lash, etc. Aujourd’hui, je déclare aussi la guerre à “l’opposition contrôlée” qui a pourri, miné et saboté, depuis de très nombreuses années, une grande partie des mouvements activistes et militants de préservation de l’environnement. Qui contrôle cette opposition? Qui contrôle ceux qui répandent des rumeurs nauséabondes sur notre association (qui serait, selon eux, l’allié de Monsanto et de toute la mafia semencière) tout simplement parce que nous exigeons que toutes les variétés potagères à pollinisation ouverte du domaine public soient libres et exclues de toute législation Européenne sur la commercialisation des semences ? La démocratie ne peut pas fonctionner tant qu’elle est privée d’un fondement primordial: la Transparence. Aujourd’hui, le système patriarcal, pétri de haine de la Nature et du Féminin, est en train de s’écrouler sous le poids de ses propres mensonges. Aujourd’hui, je suis dans une colère furieuse mais je vais encore adopter un ton “mesuré”. Le jour où les Jeunes Tribus me délieront de la présidence de notre Association Kokopelli, je vais me dé-chaîner.

    J’en appelle à la fougue, à la témérité, à l’ardeur des Jeunes Guerrières et Guerriers afin de libérer l’humanité de tous ces criminels, déments et ravagés par leur haine de la Vie. Et par tous les moyens possibles et imaginables qui ne mettront pas en danger leur propre intégrité. Parce que l’humanité a aussi besoin de leur énergie régénératrice pour faire émerger, de ce chaos infernal, les nouvelles Tribus du Futur. Au service de la biosphère, de la Vie, de la Joie, de la Fertilité et en co-évolution avec la Terre-Mère. L’épitaphe de cette humanité pourrait être: “ils ont péri de ne pas savoir rendre hommage à la Beauté!” Nous sommes au seuil de l’extinction mais nous sommes aussi les Peuples des Semences, les Shista. Nous sommes les Enfants de la Rébellion et nous sommes en chemin. Ecoutez: les tambours de Gaïa se sont réveillés et ils résonnent dans l’atmosphère vivante de la Terre-Mère! Pour la Vie.

    Source Dominique Guillet

     http://kokopelli-semences.fr/quoi_de_neuf/tambours_de_gaia


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    Même si nous ne le sentons pas, la Terre est une toupie un peu folle. Non seulement elle tourne sur elle-même, mais son axe de rotation n'est pas fixe et, tel un gyroscope, il oscille au fil du temps, influencé par l'attraction conjuguée du Soleil et de la Lune. Ces phénomènes sont bien connus des astronomes qui leur ont donné les noms de "précession des équinoxes" et de "nutation"

     


    Concrètement, ils se traduisent par le fait que l'étoile Polaire change au cours des millénaires. Aujourd'hui, il s'agit de l'étoile alpha de la Petite Ourse mais, il y a cinq mille ans, nos lointains ancêtres visaient l'étoile alpha de la constellation du Dragon (voisine) pour repérer le nord. Et, dans vingt siècles, c'est au sein de la constellation de Céphée que l'on cherchera l'étoile Polaire.
    La conséquence terrestre de tous ces phénomènes est le déplacement prévisible du pôle Nord géographique (à ne pas confondre avec le pôle Nord magnétique, qui bouge bien plus rapidement). Grâce à plusieurs systèmes et notamment au réseau de satellites GPS, on est d'ailleurs capable de déterminer la position du pôle au millimètre près. Mais depuis 2005, quelque chose ne va plus au pays des ours blancs. Alors que le pôle Nord dérivait doucement d'environ 6 centimètres par an en direction du nord du Labrador, il a, à cette date, bifurqué vers l'est, pointant désormais vers le Groenland. Surtout, son déplacement s'est sensiblement accéléré, puisque la vitesse est passée à 27 centimètres annuels.

    Et c'est vers le réchauffement climatique, déjà accusé de bien d'autres maux, qu'il faut se tourner pour trouver la cause de ce changement de cap et de cette étonnante accélération. Pour le déterminer, une équipe américano-chinoise, dont l'étude paraîtra prochainement dans les Geophysical Research Letters, s'est appuyée sur les données de GRACE (Gravity Recovery And Climate Experiment), un duo de satellites mesurant les variations du champ gravitationnel terrestre et par conséquent celles de la répartition des masses sur notre planète. En effet, la distribution des masses à la surface de la Terre joue sur la rotation de celle-ci et donc sur la position des pôles. Si le rapport avec le climat vous échappe, il vous faut penser à l'eau. L'eau qui se déplace en permanence dans l'atmosphère, l'eau qui est temporairement stockée dans les sols, l'eau qui, sous forme solide, compose les glaciers de montagne et les calottes glaciaires du Groenland et de l'Antarctique. Lorsque ces inlandsis fondent, ce qui est surtout le cas du Groenland, GRACE observe un transfert des masses.

    Ce transfert correspond-il au brusque changement de cap du pôle Nord depuis 2005 ? D'après les auteurs de l'étude, cela ne fait guère de doute. Pour eux, 90 % du phénomène est imputable aux fontes des glaces et à la nouvelle répartition des masses d'eau qui s'ensuit, c'est-à-dire à la montée des océans. Rappelons que la décennie 2001-2010 a été la plus chaude jamais enregistrée depuis le début des relevés météorologiques. De plus, que le pôle Nord ait mis le cap vers le Groenland n'est pas étonnant selon le géophysicien de la NASA Erik Ivins, consulté par le site Internet de Nature : si l'on enlève de la masse à une sphère qui tourne, l'axe de rotation aura tendance à pointer vers l'endroit où a eu lieu la perte. Or le Groenland est le recordman mondial du régime puisqu'on estime qu'entre 1992 et 2011 il a perdu en moyenne 142 milliards de tonnes de glace chaque année. D'après Jianli Chen, un des auteurs de l'étude, le déplacement des pôles géographiques pourrait donc venir étoffer l'arsenal des indicateurs de fonte des calottes glaciaires.

     Source - Pierre Barthélémy


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